Le berceau de la civilisation… la pensée, l’histoire, la science, l’art ont subi un changement de leur influence dans la Méditerranée.
La Grèce a donné les meilleurs mathématiciens, les meilleurs philosophes et l’art le plus spectaculaire, à tel point que nombre des principes actuels de la science et de la politique sont basés sur ces origines, une époque brillante qui a établi les piliers modernes de la ville et de l’État, et que nous allons essayer de démêler dans les facettes les plus importantes.
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Les origines
Comme vous pouvez également le voir dans la section sur Rome, la compréhension des débuts de toute civilisation digne de ce nom est précédée de fables qui mêlent la réalité au mythe, et logiquement la Grèce n’y est pas étrangère.
L’histoire d’Athènes, par exemple, est donnée par le mythe qui donne son nom à la polis, qui correspond à celui de sa déesse protectrice Athéna. Zeus, le plus grand des dieux, avait un grave mal de tête, à tel point qu’il appela Héphaïstos en le suppliant de lui fendre la tête en deux afin de lui enlever la douleur qu’il ressentait tant, Héphaïstos sans hésiter avec son énorme masse fendit la tête de Zeus et Athéna, une belle jeune femme, en jaillit.
Héphaïstos admirait les charmes de la déesse nouvellement née et demanda à Zeus de la lui donner en échange de la faveur qu’il lui avait faite. Zeus connaissait la laideur du Dieu forgeron et donna à sa fille le pouvoir de la force et de l’armure pour se protéger de lui. Héphaïstos, excité, sauta sur elle et pendant la lutte, le sperme d’Héphaïstos tomba sur la terre, et un enfant naquit de lui, qu’Athéna nomma Éricthonios.
La déesse a donné l’enfant aux filles de Cecrope (roi d’Athènes) à la condition qu’elles ne puissent pas ouvrir le coffre où l’enfant était caché. Morts de curiosité, ils l’ont ouverte et à l’intérieur, ils ont découvert avec terreur qu’il y avait une créature avec une queue de serpent. Athéna avait ouvert un lien presque charnel avec la ville, dont elle allait devenir l’ultime protectrice après avoir lutté contre Poséidon pour le contrôle de l’Attique.
Le combat entre les deux était un duel dans lequel ils devaient faire le plus beau cadeau à la ville d’Athènes, Poséidon donna un coup à son trident et il apparut un beau cheval, unique pour sa vitesse et son invincibilité, tandis qu’Athéna fit germer un bel olivier de la terre, les Grecs choisirent l’olivier, car il pouvait extraire la plus précieuse des nourritures.
C’est ainsi qu’Athéna a donné son nom à sa ville et qu’elle est devenue la déesse la plus aimée de la polis. Ses deux conditions, la déesse de l’intelligence (d’où la représentation avec un hibou) et le guerrier, établissaient le caractère de la ville, l’union des deux caractéristiques était le but ultime de tout homme ou femme d’Athènes, le but à suivre.
Il y a de nombreuses lacunes concernant les premières origines de la Grèce, la guerre de Troie par exemple, configure une autre des énigmes de ses débuts. L’enlèvement d’Hélène par Paris, prince de Troie, a mobilisé des milliers d’hommes grecs qui se sont affrontés à Troie (située dans l’actuelle Turquie) et ont exalté les grandes légendes épiques d’Achille, d’Ulysse et d’Hector.
Il n’y a pas si longtemps encore, on croyait que la légende de Troie n’était rien d’autre que cela, une légende… cependant l’emplacement in situ des vestiges de la ville a donné un tournant significatif à ce qui en fait, si Troie existait il y avait la guerre que les Achéens entretenaient avec eux, et donc la légende est devenue histoire… pour tout cela la situation dans de nombreux cas est de l’ignorance totale.